Mardi 21 Août
Mercredi 22 Août
il y avait sur les deux jours...Max, Benoit, David, Hélène, Kam, Christelle, Sophie, Flavien, Brendan, Gwenolé, Julien, Luc, Guillaume, Robin, Marion.
C'est reparti !
Hélène entamant sa deuxième semaine de travail sans ses parents à la maison, elle nous a proposé de revenir chez elle pendant ses deux jours de repos mardi/mercredi. J'avais choisi de faire un fest-noz mardi soir à Monterblanc, et Hélène avait proposé d'encadrer ça par une après-midi plage et la nuit chez elle.
Finalement... ça ne s'est quasiment pas passé comme prévu. L'après midi était bien évidemment pluvieux, donc nous avons opté pour des jeux de société comme la dernière fois (il y avait Max, Benoit, Hélène, Gwenolé et moi). Trivial pursuit ! Les questions disney étaient drôles, mais quand même assez complexes parfois... (combien de doigts a dingo excepté le pouce?) Nous prenons donc les questions normales du trivial à l'insistance de Max. Au bout d'une heure de jeu supplémentaire, il n'y a toujours aucun triangle dans notre camembert, nous commençons à nous dire que nous sommes vraiment nuls. Benoit propose donc de prendre les questions 10/15 ans. Là, on se sentait vraiment idiots en ne réussissant pas à répondre, mais c'est finalement avec ces questions sensées être les plus faciles que nous avons finit la partie. Et c'est Hélène qui était en voie de gagner quand Sophie et Christelle sont arrivées. Dès lors, nous avons surtout discuté en attendant Kam. Puis nous avons resurtout discuté avec elles en attendant Flavien.
Finalement, Christelle, Kam et Sophie sont parties faire les courses pour le petit dej en nous laissant nous rabattre misérablement sur un Super Cluedo. Flavien a fait son entrée alors que nous étions sur le point de commencer, mais comme on est gentil, on l'a autorisé à jouer. Au final, l'aspect ludique du jeu n'était plus de trouver l'assassin, le lieu du crime et l'arme du crime, mais de rappeler à Flavien de montrer ses cartes au bon moment. Manque de concentration tout ça !
Une fois que tout le monde a été réuni (bref rappel : Sophie, Kam, Christelle, Hélène, Flavien, Gwenolé, Benoit, Max et moi), nous décidons de rejoindre Monterblanc pour le fest-noz. Répartition dans les voitures, et direction... St Avé pour rejoindre ensuite Monterblanc. Heureusement que Gwenolé et Flavien savaient où c'était car j'avoue ne pas avoir regardé la route sur mappy avant de venir. Honte sur moi!
On roule, on roule, on passe St Avé, on rejoint une brave route de campagne qui va jusqu'à Monterblanc... on passe le lieu-dit de Mongolérian quand Flavien se met à douter: le fest-noz, c'était pas pour la chapelle de Mongolérian? Sisi, il croit bien que c'est ça. Alors pourquoi ce serait à Monterblanc? On s'arrête, parce que bon, même s'il se trompe, ce serait bien de savoir pour quelle chapelle on fait notre fest-noz, on fait demi-tour quand Christelle nous dit que ce serait bien de pas rouler trop longtemps car le voyant de liquide de refroidissement clignote rouge. Horreur! Allez, ce sera Mongolérian.
Là, quelques virages hasardeux (dont une route bloquée, un peu tardivement remarquée par moi-même) et une banderolle du fest-noz plus tard, nous arrivons à Mongolérian, où une foule de voitures garées dans l'herbe non loin d'une chapelle nous rassure. On est arrivés! Et contrairement à ce que je pensais, ce n'était pas en plein air mais dans une sorte de salle des fêtes, ce n'était pas payant non plus. En rentrant dans la salle, je rigole un peu. C'est l'ambiance du tonerre ! Quelques vieux tourniquotent pendant que les autres restent assis en mangeant, ce qui en soit n'est pas étonnant, dans un fest-noz. Les gens dansent sur une musique grésillante qui ne tarde pas à être remplacée par des chants. Rires nerveux. Moi pour ma part j'avais honte d'avoir organisé un plan foireux de la sorte et craignait pour le reste de la soirée...! Les filles décident d'aller danser une ridée pendant que les garçons restent patiemment à l'entrée.
Une fois tout ça terminé, on discute: qu'est ce qu'on fait? on mange là? on fait un resto? on fait quoi après? Et bien finalement on mange là notre galette/saucisse (hum) far ou crêpe puis ... bowling à St Avé! C'est reparti! Christelle remplit son réservoir de liquide de refroidissement avec de l'eau, et c'est de nouveau un petit bolide! Elle et sa voiture vont chercher Brendan, rendez-vous au bowling.
S'en suivit une partie endiablée de bowling, rythmée de strikes et spers pour les meilleurs, de 0 pour les moins bons (un peu comme moi). Chacun sa technique, mais pour envoyer la boule droit, il faut finir le mouvement à l'oreille droite, c'est les pros qui l'ont dit !
Et c'est l'équipe Gwenolé/Brendan/Sophie/Max/Marion qui remporte finalement la manche avec brio !
Hop, on paye, on rend les chaussures ridicules de bowling (pourquoi ne pas en faire des normales et pas bleu/blanches/rouges avec des étoiles?) et on se dirige vers les autres jeux. Je veux à tout prix faire un baby-foot, mais finalement... et bien je vais faire un billard. L'ambiance était très marrante, et la salle plus fraîche et calme. J'ai passé un très bon moment, même si je suis de toute évidence aussi peu douée avec une boule qu'avec une queue.
Il est pas loin de minuit quand nous sortons. Direction le port pour boire un coup avant de rentrer ! On s'installe en terrasse parce que c'est l'été et qu'il fait forcément bon dehors à minuit en été. Certains ont pris une cervoise (c'est une sorte de bière... mais quand même mieux qu'une bière), d'autres des cocktails tutti frutti ou ...une sorte de punch, d'autres encore de simples limonades ou jus d'ananas.
Flavien s'en va, nous autres restons à discuter tranquillement avant de rentrer. On a faim ! On fait des pâtes carbonara en rentrant, puis deux parties de pictionnary où nous admirons la parfaite symbiose de Max et David. Certains sont persuadés qu'ils trichent, mais non. Ils sont branchés mentalement, résultat d'années de voisinage sans doute.
De l'autre côté, nous avons Sophie qui nous gratifie de dessins de coyotes magnifiques. Max dessine un rat, et nous gagnons grâce à David qui reconnaît là, bien visible, un coyote de la pire espèce.
Tout ça nous épuise, et nous migrons vers le salon pour faire un loup-garou qui nous a endormi progressivement, ou qui a achevé de nous endormir pour certains.
Moi je ne tiens plus, je vais m'allonger sur le carrelage froid pendant que Max, David, Brendan et Benoit entament un trivial poursuit.
Vous m'excuserez donc le trou dans le récit à ce moment là.
Le lendemain, je rentre assez tôt avec Kam. L'après midi... direction Grand-champ (avec détour par Sulniac) pour le paintball! Il y avait Benoit, Max, David, Guillaume et Robin (mes frères), Luc, Julien, Gwenolé, Hélène et moi! 10, un bon chiffre! On a un peu de retard, mais c'est pas grave apparemment, on gagne des billes du coup. Nous prenons un carton de 2000 billes et c'est parti, déguisés en schtroumpfs pour épargner nos vêtements, sauf Gwenolé qui ne craint pas. Casques sur le visage, armes en main... ce sera la guerre avec un autre groupe fort sympathique qui nous propose tout naturellement de mélanger les groupes pour avoir le plaisir de tirer sur ses amis. Nous acquiescons vivement, c'est ça qu'on veut faire !
Le surveillant s'avère être un pro qui commence par un discours assez effrayant pour qui n'a jamais fait de paintball ("donc, ça fait mal la première fois, un peu moins la deuxième et à la troisième bille on ne sent plus rien. Si vous avez encore mal, prévenez moi, je regarderais si c'est grave. Sinon on continue. On ne tire d'habitude pas à bout portant, mais là on va l'autoriser. Sauf sur les filles. Ca je veux pas sur les filles" --hélène se remet à respirer--"au début, je vais regarder comment vous jouez. Si vous êtes sympas, je jouerais avec vous. On va pas commencer doucement, on va directement faire du sérieux. Je suis avec vous parce que vous avez l'air solides et que les filles n'ont pas l'air d'être des chochottes." A côté de moi j'avais Hélène qui tremblait presque sur place.)
Bon, que j'explique rapidement : nous avons des armes qui ont une sorte de réservoir à billes de peinture, accompagné d'une bonbonne d'air comprimé qui envoient les billes au loin avec une certaine puissance. Le but du jeu est bien souvent de tirer sur l'équipe adverse qui a un signe de reconnaissance. Sur une carte normale , si on est touché une fois, on se lève avec les bras en l'air et on sort du terrain, délimité par un grillage fin qui empêche les billes de percuter les braves passants. Dès lors qu'on rentre sur un terrain, on a obligatoirement le casque en place sur le visage, et on peut allumer les armes après avoir laissé le bouchon en dehors du terrain.
Le premier terrain, un drapeau breton était au milieu, accroché à un arbre. Chaque équipe laissait ses armes allumées dans un bout du terrain, allait au milieu. Au top départ, on courait récupérer nos armes et le but était d'emmener le drapeau dans la camp adverse sans se faire toucher.
On a joué deux heures avec des scénarios différents. C'est épuisant ! Et le gars était vraiment insupportable, en gros c'était moins bien que la fois qu'on avait fait à Quelneuc.
Mais c'était sympa quand même d'être tous ensemble, encore une fois !
Marion